M. Macron est élu à 66,06% des suffrages. Mme Le Pen obtient 33,94% des suffrages exprimés. Le vote blanc / nul réalise 11,49% (8,49% + 3,00%) des suffrages non exprimés avec une abstention de 24,53%.
Au second tour du scrutin 2012, les votes blancs et nuls avaient totalisé 2.154.956 voix (4,68%). En 2017, ils seraient plus de 4.066.920 ce qui double presque le nombre de citoyens qui expriment le fait de ne pas se reconnaître dans l’offre politique.
Bien sûr, les Citoyens du Vote Blanc ne s’approprient pas ce résultat. Nous ne sommes là que pour souligner l’importance de la reconnaissance de ce garde-fou démocratique.
La victoire, annoncée par les sondages, de M. Macron a bien eu lieu malgré ce niveau historique de votes blancs / nuls. Ceci prouve une fois de plus qu’en l’état actuel des choses, le vote blanc est un bon outil pour combattre les extrêmes.
Ce scrutin était tellement hors norme que si le vote blanc avait été reconnu comme suffrage exprimé et invalidant l’élection au dessus de 50%, il aurait probablement été utilisé plus généralement.
Raison de plus pour le Parti du Vote Blanc de continuer à présenter des candidats du vote blanc, qui militent pour une démocratie d’avantage participative, et à la ré-appropriation de la démocratie par les citoyens… Tant que le vote blanc ne sera pas reconnu comme suffrage exprimé et invalidant au delà de 50% +1 voix.
Source : le site du ministère.