Lorsque nous parlons de notre initiative, nous rencontrons plusieurs types de réactions sur les réseaux sociaux, principalement Facebook.
Il y a les malins. Ceux à qui il suffit de dire :
Citoyens du vote blanc est une association qui milite pour la reconnaissance du vote blanc et qui présente des “candidats du vote blanc” qui incarnent cette expression, avec des voix qui entreront ainsi dans les suffrages exprimés”
L’individu malin comprend tout de suite le jeu de domino que peut engendrer cette stratégie.
- “Mais alors, si vous gagnez, ça élimine tous les autres ?”, dis le malin.
- “Oui, et de nouvelles élections sont organisées, avec l’impératif d’améliorer les programmes ou de proposer de vraies innovations.”
- “Mais du coup, les politiques ne pourraient plus faire n’importe quoi, il y aurait enfin une épée de Damocles qui les responsabiliserait !”
- “Oui, et nous assisterions sans doute à une nouvelle façon de faire de la politique, peut-être d’aller même au delà de la politique telle que nous la connaissons…”
Et le débat s’enclenche avec l’individu malin, qui comprend d’office l’innocuité de la démarche, mais aussi sa puissance. L’individu malin parle ensuite avec enthousiasme du projet.
Avec beaucoup d’individus malins (et les malines, aussi et surtout !) nous pourrions toutes et tous bénéficier d’un bouton d’arrêt d’urgence de cette démocratie malade.
Mais hélas ces malines et malins ne sont pas assez nombreux, la plupart sont d’ailleurs en hibernation. Ils se cachent en nous tous, qui croyons qu’il va falloir se prononcer pour ce que l’on nous impose.
Si l’on me propose 2 plats dégoutants, je veux pouvoir dire non aux deux.
Avec 10 plats dégoutants, c’est pareil.
Une prochaine fois je vous parlerai des trolls.